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STADE TOULOUSAIN

STADE TOULOUSAIN
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20 janvier 2006

LA CREATION D'UN CLUB DE LEGENDE

Blog de pag : STADE TOULOUSAIN, LA CREATION D'UN CLUB DE LEGENDE

En 1890, de la cour du lycée Pierre de Fermat jusqu’à            

la prairie des Filtres, les étudiants toulousains fixent la   

pratique du rugby. Le SOET (Sport olympien des étudiants de Toulouse) disputesur ses terres la finale   

du championnat en 1903 face au Stade Français.         

En 1907, le Stade Toulousain voit officiellement le jour  né d’une fusion entre deux clubs estudiantins. Dans le             

même temps, des notables regroupés dans l’association          

“les Amis du Stade Toulousain” achètent le terrain      

des Ponts-Jumeaux.    

            Champion des Pyrénées au terme d’une saison exemplaire, le Stade Toulousain affronte le Racing Club de France en finale

            du championnat de France sur son terrain fétiche des Ponts Jumeaux.

            Après l’échec de 1909 face au SBUC, les Toulousains ne laissent pas passer l’occasion de conquérir pour la première fois de leur histoire le bouclier de Brennus.

Dutour, Pierre Jauréguy, Fozières, Maysonnié, Struxiano et Mounicq 

sont les héros de cette finale, remportée 8-6. Invaincu durant toute      

la saison, le Stade Toulousain est baptisé la “Vierge Rouge”.   

Le rugby monte en puissance et draine les foules: il est devenu 

le “sport-roi” et le Stade Toulousain, fort d’une superbe maturité,       

domine ces “vingtièmes rugissants”.      

De 1922 à 1927, les Rouges et Noirs additionnent en effet cinq titres 

de champions de France dont un phénoménal triplé en 1922, 1923      

et 1924, exemple de réussite sportive à la mesure de l’effort consenti   

pour doter le club d’une équipe irrésistible.      

Les plus grands noms du rugby français sont au rendez-vous de          

l’histoire, Struxiano, Lubin-Lebrère, les frères Borde, Adolphe            

Jauréguy (photo), les frères Camel…   

Membre d’une fédération dissidente (UFRA) entre 1930 et 1932, touché par l’expansion du rugby à XIII, le Stade Toulousain paye son tribut à la deux-ième guerre mondiale, végète dans les compétitions exsangues mais retrouve son éclat en 1947, couronné par un titree champion de France et une    

Coupe au terme d’une saison phénoménale. Invaincu, le Stade 

Toulousain reprend le nom de “Vierge Rouge” porté par une   

génération d’attaquants de grande classe, Bergougnan (photo),            

Lassègue, Dutrain, Brouat, Mellet, et soutenu par un capitaine 

inspirateur, Robert Barran.      

            Le club Rouge et Noir perd pied saison après saison. En 1962, il frise même la relégation malgré l’extraordinaire capacité de régénération qui lui permet de former et d’accueillir une élite de joueurs parmi lesquels Fourès, Blanc, Fabre, Dedieu, Puget, Bérot (photo), Bonal, Bourgarel, Villepreux, Cantoni…

Le 18 mai 1969, à la surprise générale, le club atteint la finale du         

championnat mais s’incline, 9-11, face à Bègles, au stade Gerland      

de Lyon. Une flamme vite éteinte, à l’heure où le club s’apprête

à quitte le stade Ernest-Wallon.

Après la finale de 1980 perdue contre Bé-

ziers par une équipe chatoyante forte de Rives, Skrela, Martinez, Rancoule, Novès et Gabernet, le club se dote d’une structure et d’une méthode aujourd’hui encore référentielles. A la période euphorique qui

voit le Stade Toulousain révolutionner le jeu entre 1984 et 1989 autour du projet de jeu

initié par Robert Bru et

vulgarisé par le duo Villepreux-Skrela succède une décennie fastueuse

qui voit l’équipe entraînée par Guy Novès décrocher quatre titres

successifs (1994 à 1997), exploit jamais réalisé durant l’ère moderne,

et remporter la première Coupe d’Europe en 1996.

De Charvet à Pelous, en passant par Bonneval, Cigagna, Claude

Portolan, Berty (photo), Castaignède, Califano ou Ntamack, les héros

de cette belle saga laissent sur la pelouse des Sept-Deniers

l’empreinte des géants

.

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